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dimanche 15 novembre 2015

Pour Paris, vaincre "ça"

Quand « ça » cessera-t-il ? « Ca », c’est-à-dire cette terrifiante noirceur de l’homme qui le pousse à s’anéantir dans la destruction de ses semblables.

Cet abysse au fond d’âmes déjà éteintes qui, comme un trou noir, aspire tout ce qu’il y a de beau ou d’étonnant, de simple ou de grandiose dans le divin, quel est-il ? D’où vient-il ?

vendredi 13 novembre 2015

La route : 3 premières études de cas (1/3)

J’ai déjà évoqué dans ce blog la critique Illitchienne sur les modes hétéronomes de transport: au-delà d’un certain seuil, les investissements visant à faciliter ou accélérer les déplacements « jouent » contre leurs objectifs. Cette analyse a elle-même été beaucoup critiquée par les partisans du développement par les infrastructures et, il faut l’avouer, complètement ignorée par les décideurs politiques du Nord et du Sud qui ont continué de plus belle à dépenser l’argent de l’Etat dans de belles autoroutes ou de nouvelles lignes de TGV. Ont-ils eu tort ? Comme toujours la réponse est certainement à nuancer. Plutôt que d’entrer dans ce débat qui est autant technique qu’idéologique, j’ai choisi cette fois-ci de partager avec vous quelques observations glanées lors de ce voyage. 
Voici la 1ère partie

Nouvel article sur Wedemain.fr

Je viens de publier un nouvel article sur wedemain.fr

Conjuguer développement humain et protection de la nature est difficile: 2 communautés ougandaises nous ont donné l'opportunité d'étudier cela un peu plus en profondeur.

http://www.wedemain.fr/Vivre-du-tourisme-sans-nuire-a-l-environnement-deux-villages-ougandais-tentent-de-relever-le-defi_a1392.html


dimanche 8 novembre 2015

Giono, le voyageur immobile

Il a suffit d'un commentaire sur notre page Facebook, celui de la professeur de français qui me fit aimer la "belle langue" en classe de 4ème (voilà qui ne nous rajeunit pas...) pour me redonner la mémoire de Jean Giono, de son écriture si poétique qu'elle nous fait croquer les mots comme des pommes bien juteuses et savourer les phrases comme des desserts d'enfants.  Et me voilà donc à relire, en version électronique cette fois-ci, son roman le plus emblématique. Paru en 1935, "Que ma joie demeure" exalte la campagne, la vie paysanne, la beauté de la nature et une existence simple et autonome. Sur fond de montagnes himalayennes, je le lis matin et je lis soir au point que j'en ai plein la bouche de ces mots de Giono, au point qu'il faut que je m'en libère un peu sur vous. Alors je vais, au gré de mon avancement, prendre avantage de ce blog pour y poster les pages qui m'auront le plus touché. Rien à voir avec le développement, l'autonomie, le voyage? Le vieux sage de Manosque qui se surnommait lui même "le voyageur immobile" a de quoi vous surprendre...

dimanche 1 novembre 2015

Gandhi et l'autonomie

Il serait incongru d’être venu en Inde pour y étudier le développement autonome sans évoquer une des grandes figures de cette philosophie politique.
On ne connait souvent du Mahatma Gandhi que sa lutte non violente pour l’indépendance de l’Inde. On connait beaucoup moins sa pensée économique qui fut pourtant fort riche et qu’il expliqua en détail dans de nombreux textes. Gandhi ne fut d’ailleurs pas qu’un théoricien mais aussi un praticien engagé. Il passa la fin de sa vie à tenter de convaincre les indiens et leurs gouvernements successifs à appliquer des principes sans lesquels il affirmait que l’Inde perdrait son âme. Lui-même vécut une vie sobre et simple, en harmonie avec ses idées, preuve que cette « grande âme » indienne était aussi un philosophe au sens que ce mot avait dans l’antiquité grecque.    

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